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Elea's Diary

5 janvier 2014

Il était une histoire

Il y a des rencontres qui vous attirent, vous transforment, vous envahissent… Une drogue, une addiction, le seul fait d’y goûter, l’odeur, la saveur, l’envoûtement…

poupée vaudou

Je ne sais s’il pèse une malédiction sur moi ou si au fin fond d’une case faite de bric et de broc, une vieille sorcière plante des aiguilles dans une poupée vaudou à mon effigie avec pour objectif de me faire souffrir ou endurer des épreuves. Je ne sais pas s’il reste encore de la place sur le petit corps en tissu rembourré mais je sens en moi la douleur de ces épines et ronces plantées dans ma chair.

Depuis que je l’attendais, il est enfin arrivé. Je le cherchais sans le trouver et j’ai fini par faire sa rencontre. D’abord virtuelle, puis textuelle et nos voix ont fait connaissance. A l’époque j’étais dans ma chambre d’hôtel en ville, esseulée et dans l’attente d’un nid ou me poser et commencer enfin à vivre. Lui, était seul dans sa maison à la campagne… lieu de résidence que je ne connaîtrai que bien plus tard. Nos communications et échanges textuels duraient des heures, j’avais l’impression de deviner et finir ses phrases, de partager ses pensées… L’impossible rencontre. L’échange de nos identités physiques semblait correspondre à nos envies. Envies qui au fil du temps devinrent aussi intellectuelles que lubriques. Nous assouvissions virtuellement - via les moyens de communication modernes - nos pulsions sensuelles.

étreinte

Puis vint la vraie rencontre charnelle, tant attendue, espérée et aussi appréhendée. Elle fût exceptionnelle : j’en ai encore les images plein la tête. Et aussi longtemps que je vivrai elles seront certainement les plus belles que j’aurai vécu. Une Juliette au balcon et un Roméo l’attendant au bas de sa tour…
Nos bras, nos mains, nos corps mirent peu de temps à s’entrelacer. Nos baisers et pensées virtuelles finirent par s’exprimer au grand jour. Nos regards, nos sourires, nos éclats de rire fusaient tel le spectaculaire bouquet final du 14 juillet. Le parcours en voiture jusqu’au lieu où ils prirent un verre, les arrêts secrets et sensuels, notre dérive lubrique contrôlée, qui au fil du temps devint incontrôlable : je me souviens de tout. La nuit comme il en existe tant d’autre, mais la toute première, la découverte de nos corps, nos caresses, nos paroles, nos souffles, l’accélération des battements de nos cœurs, la rythmique et le ballet de nos membres. La douceur animale et la bestialité sensuelle de la réunion de nos deux êtres. La suite est celle de tout couple qui éprouve des sentiments assez forts pour se donner et partager.

Mais, j’ai eu ce défaut de beaucoup trop me livrer et comme avec beaucoup d’hommes… Je l’ai fait fuir. J’ai alors effacé une partie de ma vie publiée sur ce support virtuel. Je m’en voulais de l’avoir perdu et pensais ne jamais retrouver cet homme. Je me disais que je le méritais bien après tout. La malédiction continuait.

Ma vie intime continua, les pages se tournaient… D’autres rencontres plus ou moins frugales traversèrent ma vie, mais jamais je ne l’oubliais et inconsciemment je me souvenais de lui,  je repensais à nos moments, à notre complicité,  toujours triste mais essayant tant bien que mal de l’oublier.

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Une année passa et je ne sais par quelle magie, nos lignes se sont recroisées. Une nouvelle rencontre estivale, un après-midi, une terrasse de café : « Tu m’as prise en photo, le bonheur d’être là en ta présence se reflétait sur mon visage. Gentleman, tu m’as ramenée chez moi. Sans franchir le seuil, après une pause dans un petit parc… Nos sourires et rires partagés, nos mains s’effleuraient, timidement, envieuses, tremblantes et désireuses, mais prudentes. Nos baisers d’au revoir laissaient présager d’une belle histoire qui (re)commençait. A nous de l’écrire…

Nous avons eu des instants magiques, des moments d’une douceur idyllique,…

photo

Moi qui avais fait une croix sur ma vie sexuelle hors norme, qui faisait partie d’un passé sur lequel j’avais tiré un trait. Ne pensant jamais retrouver un amant comme j’en avais connu dans un lointain passé, Tu m’as redonné naissance. Evidemment, ton expérience fait de Toi l’amant idéal. Mais ton expertise et ta façon de me rendre belle, de me caresser, de jouer de mon corps comme d’un instrument, fait de Toi un artiste. Tu sublimes notre relation. J’apprends alors ce qu’est la jouissance. Mon corps devient liquide à ton contact. Je me transformant en fontaine, tremblant sous tes coups de reins, hurlant telle une hyène sous les saccades et les claquements de nos corps. Nos bouches, nos baisers, nos halètements, l’imbrication de nos corps donnent l’impression que nous ne faisons plus qu’un. La force de nos ébats, la fougue, la brûlure, la chaleur, l’humidité, la montée d’adrénaline finissent dans un cri, dans un long râle, un dernier souffle de jouissance, un pur nectar de bonheur, une sensation de plénitude.

Et puis, une soirée d’anniversaire, des amis, des femmes belles, des rires, des jeux, de la musique, des corps, des éclats de voix, des plaisanteries de bon et mauvais goût, des chansons et des chanteuses magnifiques, des danses, des voix vibrantes, des regards, des envies, la chaleur, la jalousie, l’incompréhension, les mauvaises influences, les cadeaux, le déballage, les surprises, les déceptions, le cœur gros, la fin de l’histoire…

Et l’hiver difficile, dur, amer, tranchant, glacial. Je suis toujours aussi seule… La malédiction s’acharne.

Huit mois passent et malgré l’amertume, le goût passe lui aussi. Je n’ai plus de désir, finie l’envie d’avoir un homme dans ma vie. A quoi bon !!! Et de temps à autre, le souvenir vient me hanter. Je regarde des photos. Et puis un jour de blues, je t’envoie un message, juste pour avoir la chance de te lire, mais sans rien attendre. Juste avoir des miettes de toi, des poussières de toi, même des petits morceaux de toi, une lueur de toi, un clin d’œil, une douceur, comme un bonbon au miel pour la gorge, un soulagement, une pastille de menthe pour le cœur. 

Et puis le temps passe, encore et inconsolable. Je vis ma vie, prise par la spirale du travail et tente de m’occuper de moi. Je m’autorise des espaces de détente, un week-end entre amies à Barcelone sous la pluie. Barcelone sans soleil, impossible. Mais toi hors de ma vie, possible. Un peu comme si tu étais ce soleil qui manquait à ma vie.

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Ton anniversaire, je te laisse un message sans attente. Une pensée, bouteille inconsciente jetée à la mer de ton cœur. Tu y réponds. Nous échangeons quelques mots. Des sourires et des explications. Une envie de se revoir mais encore timide.
Je pars seule en vacances, loin, besoin d’évasion, de repos, de partir ailleurs, hors des frontières françaises. Mais la solitude, les ami(e)s sont en couple. Leur bonheur me fait mal. Je ne veux pas le voir. Alors j’affronte ma peur, je brise les « qu’en dira-t-on », je me fous des bien pensants et je pars seule en Turquie. Arrivée là-bas, tu m’envoies un message. Tu es le seul et ce message m’a fait un bien fou. Evidemment, durant tout ce séjour, je ne cesse de me dire que j’aurai adoré t’avoir à mes côtés. Mais qui sait un jour, ces vacances-là, nous les vivrons.

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A mon retour, c’est à ton tour de partir en vacances. Nous arrivons à nous croiser. J’aime ce rendez-vous et tous nos rendez-vous. Un dimanche après-midi, ensoleillé, des retrouvailles. Comme si nous nous étions quittés la veille. Ton étreinte, tes bras. L’envie de tes baisers. Et plus encore… La terrasse de café, tes mains que j’aime. Ton corps, ton allure, la fierté et la joie de déambuler à ton bras. Un arrêt furtif dans un coin ombragé, la chaleur de nos corps, le désir qui montait. Nos mains se redécouvrant, nos bouches se faisant la cour, tes doigts dans mes cheveux, puis courant sous ma robe. Mes mains qui cherchent ton intimité. J’adore tes impulsions, lorsque tu m’entraînes, que tu m’emmènes, me surprends… Un hall d’immeuble, l’humidité de l’été, un sas pour nos caresses, pour notre ivresse, pour étancher notre soif, pour calmer notre ardeur, pour faire baisser la tension et faire monter encore d’un cran l’envie… Un au revoir, des baisers fougueux… Un ascenseur qui m’entraîne chez moi, ta voiture qui s’éloigne… Tes vacances commencent, les miennes se terminent. Mais l’histoire reprend… Nos interminables messages, nos appels, nos discussions, nos échanges, nos photos, nos sourires, nos fous rires, nos envies, nos silences rythment notre séparation estivale.

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Et puis ton retour, nos retrouvailles tant attendues, espérées. Je pourrai certainement écrire des pages et des pages sur celles-ci. Mais les mots ne viennent pas et seules les images défilent. Peut-être parce qu’elles nous appartiennent et que je veux les garder pour moi.

Depuis ce jour et pour le moment, plus de malédiction… 

Je voulais juste te remercier d’être entré dans ma vie et d’y être revenu, d’avoir répondu présent une fois encore. Je ne sais pas où nous mènera cette nouvelle histoire, mais je suis heureuse de l’écrire avec Toi. J’espère que nous écrirons encore beaucoup d’autres chapitres ensemble.

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11 octobre 2013

Le restaurant de l'hôtel

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Je suis seule attablée dans le restaurant d’un grand hôtel où je réside pour une semaine de travail.

Seule et perdue dans mes pensées, j’ai les yeux dans le vague. Je ne te vois même pas arriver. Tu es accompagné par une femme ravissante. Vous prenez place à la table en face. Je suis vêtue d’une robe en mousseline rose poudrée, un gilet en mohair noir et des escarpins noirs vernis. Un style très british, un maquillage léger avec des lèvres habillées d’un rose gourmand. Je sirote un verre de vin blanc et pense à la nuit solitaire qui m’attend.

Je m’arrête un instant sur toi : tu es vêtu d’un costume sombre trois pièces d’une élégance folle. La femme qui t’accompagne est tirée à quatre épingles et également très élégante, mais a l’air très stricte. Elle te parle et je me prends à vous observer en attendant que le serveur m’apporte ma commande.

Au fur et à mesure de votre conversation, je ressens ta lassitude et je souris timidement pour te faire comprendre ma compassion sans même savoir l’objet de votre discussion. Un jeu de regards s’installe entre nous et les sourires se glissent entre deux passages du serveur. Je déguste tranquillement mon repas, ne manquant pas une miette de ce qui se passe à ta table. Quand soudain, ta compagne se retire aux toilettes.

Tu profites de l’occasion pour héler le serveur et lui glisser quelques mots à l’oreille ainsi qu’une carte sur laquelle tu as griffonné quelque chose. Lorsque tu t’adresses au serveur, tu ne me quittes pas des yeux et en profites pour me saluer en levant ton verre de vin en ma direction. Je te réponds de la même façon avec un léger sourire. 

Ta compagne revient et reprend son monologue.

Le serveur vient débarrasser ma table et me tend discrètement la carte que tu lui as remise quelques minutes plus tôt. Il s’agit d’une carte de visite sur

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lequel figure un numéro de téléphone portable personnel manuscrit. Ne sachant pas ce qui me prend et vers quoi je m’aventure, mais je suis poussée par l’envie de me retrouver contre toi. Je saisis frénétiquement mon téléphone portable et t’envoie un message avec le numéro de ma chambre. Le serveur m’apporte mon dessert que je déguste de manière lascive en guettant ta réaction à la lecture de mon message. Tu reçois mon message et le lis pendant que ta compagne fait mine de ne rien voir. Tu as sûrement dû trouver un prétexte pour lire mon message. Je vois un léger sourire se dessiner sur tes lèvres, véritable appel aux baisers.

Je fais signe au serveur pour régler mon addition. Il se présente à ma table et m’indique que celle-ci a déjà été réglée par l’homme à la table en face. Je t’adresse un sourire en marque de remerciement. Je me lève et passe près de ta table. Je sens ton regard sur moi qui me dévore intégralement.

Je rejoins ma chambre avec l’espoir que tu me rejoignes.

Une fois arrivée, je me glisse dans une nuisette noire en soie et un déshabillé transparent. Je garde mes bas noirs pour l’effet glamour. Je pare mon corps et ma peau de légers nuages de parfum, déjà désireuse de recevoir tes caresses.

On sonne à la porte, un valet de chambre attend devant la porte. Je lui ouvre et le fait entrer. Il pousse un chariot avec du champagne dans un seau, deux coupes et une coupe à fruit remplie de fraises fraîches. J’accueille ce présent avec bonheur. Je referme la porte, me délecte d’une fraise rouge passion et trouve un petit mot sur le plateau : « RDV à 23 heures, belle inconnue ».

A 22h59, tu sonnes et je t’ouvre. Tu entres et me prends dans tes bras et nos baisers tant attendus se font bruts, violents, chauds, brûlants, et enflamment nos corps. Tes mains caressent chaque parcelle de mon corps. Tu plonges dans mon cou et me respires. Tes baisers dans cette zone érogène réveillent le volcan qui sommeille en moi.

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Mes mains naviguent sur toute la surface de ton corps et déboutonnent machinalement ta chemise et ton gilet. Je découvre un torse lisse et musclé. Mes mains glissent et s’accrochent sur ce torse qui m’inspire.

Mes baisers couvrent ta peau douce et parfumée. Je m’enivre de l’odeur suave et féline qui se dégage de toi. Je descends vers ton bas ventre et dégrafe sans ménagement ton pantalon qui glisse au bas de tes jambes. Ton sexe érigé, beau, dur, grand, long s’offre à moi. Ma bouche est grande ouverte d’envie et de gourmandise.

Je commence à te caresser avec une main en léchant le bout de ton gland. Je te masturbe délicatement puis de plus en plus énergiquement. Ma bouche s’empare de ta virilité, léchant, suçant, aspirant et mordillant ton sexe. Tout en te léchant, je glisse un doigt préalablement humidifié dans la partie la plus étroite de ton anatomie. Accroupie face à toi, je glisse une main sous mon sexe et insère mon majeur dans mon antre, qui ruisselle sous l’excitation provoquée par ton érection.

Tu râles et attrapes ma chevelure entre tes mains. Tu diriges ma tête vers ta verge et actionnes un va et vient. Je caresse tes couilles et lèche avec gourmandise. Je te branle successivement. Tu me relèves et m’adosse violement au mur. Mais je ne ressens aucune douleur, ni violence. Tu soulèves ma nuisette, glisses ta main dans mon string trempé par l’excitation. Tu glisses tes doigts en moi et je gémis fort, te criant de continuer encore.

Tu prends mes cheveux dans ton autre main et les tire en arrière. Tu t’empares de ma bouche et m’embrasses de plus belle. Nos baisers décuplent l’excitation. Nos corps plaqués l’un contre l’autre se frottent et s’allument.

Mes seins gonflent et pointent. Ta bouche vient titiller mes pointes et les mordiller. Le bout de mes seins durcit. Ta langue lèche mes aréoles en effectuant des cercles concentriques.

Je te réclame. Ma main caresse vigoureusement ta queue et celle-ci grandit et durcit à vue d’œil. Je resserre ma main comme un étau sur cette masse

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musculaire. Tu me demandes de te caresser encore plus fort. Je m’exécute. Je te hurle de me prendre, de me baiser, de me défoncer… Je deviens vulgaire, je deviens chienne, je deviens louve… Tu attrapes alors mes poignets et les joins dans mon dos. Tu me retournes dans l’entrée de la chambre, face à un miroir. Sans aucune préparation, ni ménagement, tu t’introduis en moi. Je râle de bonheur en ressentant ton membre m’assaillir.

La force de tes à-coups me rend folle. Je hurle et aime la brûlure qui emplit mon ventre. J’aime tes coups de butoir. Tes mains charnues et fortes maintiennent mes petites mains fragiles. Tu me prends comme si tu montais une pouliche. Je suis ta chienne et j’aime ça. Je ne sais pas qui tu es, mais j’aime la vibration des nos corps enchevêtrés. 

Tu m’entraînes sur le lit et me prends comme j’ai envie, comme j’aime, sans même me connaître. Je te suce et crache avec véhémence sur ton sexe. Je m’accroupis sur toi et te chevauche. Nos corps s’accordent et dansent frénétiquement ensemble. Nos ébats se succèdent et sont sans fin. Nous haletons et ruisselons. Les perles de sueurs se mélangent à nos liquides séminaux. Nos corps se mêlent pour ne former plus qu’un.

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La montée du désir, l’exaltation et les spasmes qui nous traversent, nous transportent et nous mènent à l’orgasme. Jouissance et orgasmes multiples. Ton endurance ne me laisse aucun repos. Mon appétit pour toi grandit au fur et à mesure. Tu finis par éjaculer sur mon corps, repus de plaisir, empli de jouissance. Tu étales ta crème sur moi, sur ma peau, sur mon visage… Je lèche et avale ta sève et me délecte de ton goût. Epuisée mais épanouie, je m’endors dans tes bras et rêve encore longtemps de cette nuit de folie.

11 octobre 2013

L'hôtel de la plage

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Je marche sur la plage, seule et sans attaches. Je regarde les couples heureux s’enlacer, rire, les enfants courir et jouer dans les vagues.

Emmaillotée dans mon chandail, je regarde la mer et la musique des vagues m’emporte ailleurs. Je suis nostalgique et rêve d’une étreinte qui me réchaufferait. Sentir cet homme derrière moi qui me prendrait dans ses bras, la tête sur mon épaule, nos regards dans la même direction, des mots doux au creux de mon oreille et des baisers dans mon cou. Des rires et ressentir cette étreinte, comme une armure tendre, une protection bienveillante, une enveloppe de bonheur, de chaleur. Sortie soudainement de ma rêverie par les cris d’une mouette s’envolant au large, je me retourne et te vois. Mais tu ne me remarques pas, tu prends des photos de cette plage et de sa lumière qui décline doucement. Je m’éloigne et me dis que j’aurai aimé que tu me remarques et lâche un instant l’objectif pour moi. Le vent se lève doucement, je rejoins l’hôtel où je séjourne pour le week-end. 

Je monte dans ma chambre, je prends une douche chaude pour me remettre de cette balade solitaire et des embruns salés qui collent à ma peau. La douceur et la chaleur de l’eau réveillent mon corps. Je ferme les yeux sous le filet d’eau, et ton image me revient. Je revois tes mains et les imagine sur moi, caressant mes seins, les malaxant, tes mains prenant mon visage et tes baisers comme des perles qui s’entrechoquent à chaque rencontre de nos lèvres. Je sors de ma rêverie, lorsque j’entends sonner à la porte. J’enfile un peignoir et un membre de l’hôtel me tend une carte.

Je l’ouvre et y découvre une invitation à dîner pour ce soir au restaurant de l’hôtel, signé « celui que vous attendez ». Intriguée et un peu inquiète, j’appelle la réception, mais personne ne veut me révéler ton identité, et m’assure que tu es un de leur fidèle client et quelqu’un de sérieux.

J’enfile une robe et un long gilet, des bas et maquille mes yeux. Je me prends au jeu et descends pour dîner.

Au restaurant, on m’installe à une table donnant sur la mer, au calme et isolée. 

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Au bout de quelques minutes, tu arrives. Mon cœur palpite à ta vue. Je te reconnais. Intimidée, mais ravie au fond de moi. Nous dînons et nos conversations s’enchaînent. Mais nos yeux se croisent sans cesse, nos mains se frôlent. Une chaleur naît entre mes cuisses. Bien que le dîner fut bon. Mon ventre réclame autre chose. Une faim que je n’avais plus sentie devient de plus en plus forte. Envie de toi, cet homme que je ne connais à peine. Mais comment le dire sans passer pour une femme facile. Je décide alors de calmer le jeu et de monter me coucher. Nous décidons de nous revoir le lendemain pour une balade.

Je monte dans ma chambre et en entrant, je découvre sur le lit, des dessous sexy.

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Une guêpière noire en dentelle, un string et des bas jarretières pour accompagner l’ensemble sont déposés délicatement sur le lit. Un mot sur un carton me dit de les passer et de t’attendre. Excitée par cette situation, je me déshabille et revêts la lingerie qui étrangement me va comme un gant. Je m’observe dans le miroir et me trouve sensuelle. On sonne à la porte et je viens t’ouvrir.

Tu es là, nos lèvres se rencontrent pour ne plus se quitter.

Je t’adosse à la porte et commence à déboutonner chaque bouton de ta chemise frénétiquement, j’embrasse chaque morceau de ton torse qui se révèle à moi. J’enlève ta chemise et ne te laisse pas le temps de dire ou faire quoi que ce soit. Comme si une fureur s’était emparée de moi.

Tu glisses tes mains dans mes cheveux à mesure que je descends vers ton entrejambe.

Tu caresses mes cheveux et les empoignent. Baissant ma tête doucement vers ton membre que je sens pointer sous ton pantalon. Mes mains sont déjà à sa recherche en dégrafant ton pantalon. Je le baisse ainsi que tes dessous et observe alléchée ton sexe érigé qui m’invite à le célébrer.

D’une main je l’empoigne et le caresse lentement. Ma langue commence sa visite et glisse sur toute la surface. Ma bouche s’ouvre pour t’engloutir. Je vais et viens doucement, tranquillement, te caressant en même temps et t’empoignant pour ressentir la force et la dureté de ton membre. Ma langue joue avec ton gland, aspirant, suçant. Ma salive abondante se répand sur ta verge. Je te masturbe plus énergiquement. Et ma langue va titiller tes boules lisses. Mes lèvres les aspirent, l'une puis l’autre. Ma langue tournoie, joue avec elles. Je continue mon exploration et lèche l’entre deux. Ma langue cherche l’ouverture la moins lisse. Elle tourne autour et l’humidifie. Je remonte à la source. Ton membre a doublé et est de plus en plus dur. Je sens la mouille suinter entre mes jambes. Je recommence à te sucer et t’avaler. Tu tapes contre ma gorge. A m’étouffer.

Je n’en peux plus, je te veux. J’entends tes râles, tes mots plus crus qui disent aimer comme je te prends. Ma gourmandise t’étonne, mais tu t’en réjouis.

N’en pouvant plus devant ta verge offerte et brûlante. Je me relève. 

Tu vas enfin pouvoir me prendre comme tu le souhaites. Tu dégrafes rapidement mes bas et fais glisser le string. Mon antre est dégoulinante, chaude,

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humide et ruisselante. Tu me pousses sur le lit et t’agenouilles au bord. Tu approches mon intimité au niveau de ta bouche et commence un ballet entre ta langue, tes lèvres et mes lèvres, mon clitoris qui s’ouvre tel un iris. Tu bois à ma source.

Je te hurle de venir, de me remplir. Tu introduis un doigt que je serre de tout mon désir. Un doigt ne suffit pas. Un deuxième, puis un troisième. Mon bassin se cambre et commence à bouger. Tu continues à me lécher. Excité par la vision que tu as de ma cambrure et mes mouvements sous les vas et viens de tes mains. 

Tu te relèves et je t’attrape, j’enchaîne mes jambes autour de toi. Je sens ton glaive glisser en moi. Je râle tel un animal. Tu t’installes sur le bord du lit et je viens sur toi. Ta bouche vient mordiller mes tétons qui ont durci. Ta langue joue avec mes aréoles, me faisant frémir. Nos deux corps balancent et basculent en cadence. Je m’accroche à toi et tes mains sur mes fesses se serrent. Elles m’empoignent et de petites fessées viennent s’ajouter à notre rythmique sensuelle. Je me resserre de plus en plus autour de toi. Je t’embrasse et mords tes lèvres. Nos langues s’aspirent. Nos salives se mélangent. Nos fluides s’intensifient. 

Je te sens arriver et ma jouissance est proche. Tu m’allonges sur le lit et nous commençons un 69. Je te prends en bouche jusqu’à m’étouffer, t’aspire, je veux goûter ton jus, le sentir couler en moi. Tu introduis ta langue au plus profond de mes entrailles. Tes doigts farfouillent en moi et je me cambre tellement c’est explosif. Je sens monter l’électricité en moi. C’est foudroyant. Tous mes sens sont en émoi. Je finis par me serrer tant que je t’emprisonne et ma jouissance éclate. La dureté et la grosseur de ton membre dans ma bouche me fait espérer ton liquide avec impatience. Quand tu finis par m’emplir, je goûte enfin à ton nectar. Je n’en perds pas une goute. Je lèche et avale et me rassasie de toi. 

Après tu ôtes ma guêpière et m’entraînes sous la douche… pour reprendre des forces, avant la prochaine tempête qui unira nos corps.      

7 octobre 2012

Prendre le temps

Prendre le temps, le temps de t’attendre.

Attendre ton message qui éclaire ma journée.

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Le temps de penser à toi que je ne vois pas, et t’imaginer en plein travail, dans ton élément, ton environnement. Imaginer être un papillon et virevolter près de toi, t’observer tranquillement et me poser discrètement sur ton épaule. Respirer ton parfum et puis chargée de toi, m’envoler enivrée de ton essence. 

Prendre le temps d’attendre.

Entendre ta voix me susurrer des mots doux, des mots tendres, des mots crus, des mots cendre, des mots forts … torrents de paroles ou silences d’églises. Et vibrer sous chaque souffle et chaque phrase, presque évangélique même si parfois lubrique.

Et sourire et rire à n’en plus finir à tes subtiles histoires ou délires fous, mêmes illusoires. 

Prendre le temps, le temps de compter.

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Compter les jours, les heures, les minutes et secondes qui me sépare du prochain rendez-vous. Les yeux rivés sur le calendrier, l’oreille sur la pendule à écouter le tic tac lancinant … comme une douce musique à égrener le temps. 

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Prendre le temps de sentir la peur, l’envie, le frisson de savoir que bientôt ta peau contre la mienne, tes mains dans les miennes, ta bouche, tes baisers, ton regard, ton odeur … 

Prendre le temps de choisir mes armes, pour renverser ton cœur, faire chavirer ton âme.

Voir dans tes yeux comme un éclair, sentir le désir dévorer ton corps.

Prendre le temps de parer mon corps de parfums, de senteurs, de crèmes, de l’adoucir pour toi et accueillir ta peau, tes caresses.

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Prendre le temps de ne pas savoir quelle toilette choisir, comme au premier rendez-vous. Rougir et se laisser envahir par l’indécision : romantique, sensuelle, stricte, naturelle ou sexy … En montrer trop ou pas assez. Laisser deviner, suggérer.

Trouver le détail qui te fera flancher, provoquer l’étincelle qui te fera fondre.

Prendre le temps de coiffer mes cheveux, les rendre doux brillants et soyeux, pour que dans ma crinière un peu sauvage tu puisses y glisser tes mains, tes caresses animales.

 

Et sur mes paupières un peu de fard déposé, comme une pluie d’étoiles pour que dans mon regard comme dans un ciel parune nuit d’été, le tien se perde sans jamais se détacher.

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Sur mes lèvres appliquer un rouge passion pour attirer tes baisers les plus fous, faire naître la

599543_326002970825671_320369846_ntentation. Y laisser un goût sucré en attendant d’accueillir tes lèvres de velours et plein de volupté. 

Et le temps d’être à toi arrive à grands pas … tu es là, je te vois, tu souris, je vacille, je tangue, de ton regard profond tu me déshabilles. Et je tremble, je frissonne d’une émotion palpable, tu me prends dans tes bras et enfin je respire … et j’oublie le temps qui est passé sans toi.

14 août 2012

Quatre saisons

 Automne fébrile, feuilles mortes, amours déchus, amours déçues

   Chandails, écharpes, frissons solitaires, peau glacée par si peu de caresses

seule

   Feu de cheminée, amicales embrassades, sourires esquissés, moral en en chute libre

   Hibernation forcée, fuite du bonheur, rejet des autres, solitude nécessaire

 

Hiver frileux, pleurs cristallins, réveils chagrins, envie de rien

Fêtes de famille, célibat assumé, rêveries printanières, oubli de soi-même

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Combattre le froid, affronter les amoureux, manquer de tendresse, envie d’un enfant

Monter sur un manège enchanté, glisser sur les moqueries, faire fondre la glace, sentir le soleil


Printemps incertain
faune corporelle, flore sensationnelle, ouverture de l’esprit

Ronde des couleurs, folie des parfums, joie dans les ruelles, gaieté des jardins

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Bourgeon dans le cœur, musique chevaleresque, échappées belles, beautés naturelles

Tentation effroyable, curiosité ludique, jeux interdits, secrets velours

  

Eté parisien, poésie masculine, rencontre rue St Sabin, regards éperdus

Echanges textuels, soupirs silencieux, folie douce, ivresse des sens

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Breuvages suaves, confidences intimes, plaisirs simples, douceur de vivre

Grignotage estival, rouges fraises et blanc laitage, dernier train, quai de gare

 

Bisous volés, frôlements maladroits, baisers dans le cou, caresses subtiles

Etreinte sulfureuse, sensualité féline, douce morsure, tendre violence

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Nuit agitée, papillons dans le ventre, partager sa couche, se réveiller sous son ciel

Espérance, rêverie, bien-être, sérénité

 

 

Envie d'un éternel été ...

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5 août 2012

De la toile aux papillons

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Je l’ai découvert par la toile, son message m’a attirée dans son univers. J’ai été happée, aspirée, avalée … quelle sensation unique et excitante de glisser subtilement dans cet abîme.

Comme une nourriture inconnue, j’ai d’abord picoré, puis j’y ai pris goût, pour finir par me remplir de lui, de son art, de ses œuvres, presque comme une orgie … J’en voulais encore, à me rendre malade, saoule de ses poèmes, envoûtée par ses musiques, presque étourdie, enchantée par sa voix. A ne pas en dormir, à nourrir mes nuits de lui.

Et puis, nous avons pris rendez-vous dans un bel endroit, simple et  cosy … propice à la discussion et à la confidence. Nous avons parlé pendant des heures durant.

Le temps s’était presque arrêté. Seuls les battements de mon cœur rythmaient notre échange. Le monde autour avait presque disparu. J’aurai pu rester encore des heures à boire ses paroles, comme on savoure un nectar pur et voluptueux. Sous le charme, de son regard, de ses mains, de ses paroles, de son intégralité...

Chaque sujet était intéressant, chaque minute, chaque seconde était comme autant d’étoiles au firmament, qui apparaissaient naturellement dans le ciel de notre conversation.

Il a fallu se quitter, bien que l’envie se battait contre la raison. La moiteur de l’été, la proximité naissante de nos deux peaux, les regards discrets, les sourires, les rires, et le désir était bien présent entre mes cuisses. La chaleur interne, thermomètre émotionnel était au plus au degré.

Comment faire pour se rapprocher ? Comment lui faire comprendre ? Quelle attitude adopter ? Suspendue à ses lèvres ou pendue à son cou. 

Et puis on finit par se lancer, comme lorsqu’on plonge pour la première fois dans le grand bassin, … Envie de lui, de ses mains sur moi, de découvrir ses baisers, sa langue, son odeur, son parfum, se retrouver contre lui, dans ses bras, le respirer, sentir la brûlure du désir monter … 

Le temps a eu raison de nous, nos lèvres se sont rencontrées et ont donné naissance à des baisers emplis de sensualité, de douceur, d'un goût suave et liquoreux …

Nous nous sommes séparés pour regagner nos pénatespapillons dans le ventre 2.

Les papillons se sont mis à virevolter dans mon ventre. Immense sensation de plaisir à l’état brut. 

J’espère que ces papillons continueront à me chatouiller gentiment
et à me donner le bonheur et l’état de plénitude que j’ai ressenti ce soir là.

 

   

3 août 2012

Nouveau blog, nouvelle vie...

plume

Cela fait très longtemps que je n'ai pas pris la plume et j'avais besoin de me reconstruire, de m'occuper de moi, de reprendre des forces. Maintenant, je vais mieux et l'envie est trop forte, alors pourquoi ne pas reprendre la plume ... et le clavier pour mettre sur la toile mes émotions, mes coups de blues, mes coups de gueule, mes coups de coeur, mes coups de folie ...

Envie d'une nouvelle façon d'écrire, d'un journal de confidences où l'écriture serait une échappatoire, mais pas une arme qui finirait par se retourner contre moi. 

Alors, je vais reprendre la plume comme un sportif renprendrait la compétition après une très longue période d'arrêt.
Comme si j'avais été blessée et que je reprenais doucement l'entraînement.

Reprendre le temps de choisir les mots, de faire s'entrechoquer les phrases comme des ballets interminables et colorés.

Essayer d'écrire le plus souvent possible et dès que l'envie se fait sentir. Ne pas attendre, ne pas laisser passer le bouillonement interne et interminable de l'inspiration.
Laisser les flots d'encre saigner et se déverser sur les pages blanches.

Juste envie de vous dire que je suis heureuse de vous retrouver et d'écrire à nouveau pour moi, mais surtout pour vous.

A très vite sur mes lignes ... (enfin, j'espère).

 

ps : Merci à celui qui a fait renaître l'envie ... sans le savoir ;)

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